samedi 7 mars 2009

Madagascar, la braderie de l’île

Article tiré du quotidien Libération du 24/02/2009
Monde 24/02/2009 à 06h52

Madagascar, la braderie de l’île

La multinationale Daewoo cherche à s’adjuger une superficie équivalente à l’Ile-de-France. En pleine crise politique, le président malgache est accusé de «vendre le pays».

MADAGASCAR, envoyé spécial RÉMI CARAYOL

Depuis les émeutes qui ont fait plus de 110 morts fin janvier dans la Grande Ile, l’immeuble est gardé par une escouade de gendarmes et d’agents de sécurité. Nous sommes à Ivandry, dans le quartier d’affaires d’Antananarivo. Au deuxième étage du bâtiment, flambant neuf, une plaque signale toujours le siège de Madagascar Future Entreprise. Mais les bureaux sont déserts. Les dirigeants de cette filiale du groupe sud-coréen Daewoo sont partis comme des voleurs. «Ils ont quitté les lieux du jour au lendemain et ne nous ont pas donné de nouvelle adresse», explique l’hôtesse d’accueil. Pas de numéro où les joindre non plus, reconnaît, penaud, un de ses supérieurs. Le nom de la société vient d’ailleurs d’être effacé de l’entrée de l’immeuble.

L’«affaire Daewoo» a été l’un des détonateurs de l’insurrection lancée par le jeune maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, contre le président Marc Ravalomanana. Pour la population, ce vaste projet agricole résume la politique affairiste d’un chef de l’Etat accusé de «vendre le pays aux étrangers». Avant novembre 2008, personne ou presque à Madagascar n’avait entendu parler de Daewoo Logistics. Cette société de transports et d’import-export s’est lancée sur un nouveau créneau porteur : la gestion de grands projets de développement de ressources naturelles, dont l’huile de palme et le maïs. L’idée est simple : cultiver dans un pays riche en terres mais pauvre en devises les produits dont ont besoin les habitants des pays pauvres en terres mais riches en devises. Après l’Indonésie, Madagascar était une cible idéale.

Accord opaque, contreparties incertaines

Avec plus de 70 % de sa population qui vit en dessous du seuil de pauvreté, la Grande Ile - classée 143e sur 177 à l’Indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) - répond d’autant plus aux critères d’un pays à brader que son territoire, immense, est pour l’heure en grande partie inexploité : sur 35 millions d’hectares de terres arables, les terres cultivées représentent 3 millions d’hectares, affirment les autorités. En mai 2008, Daewoo Logistics a donc entamé des démarches afin de louer à l’Etat malgache 1,3 million d’hectares de terres - la moitié de la superficie de la Belgique, ou la totalité de l’Ile-de-France. Objectif : produire, à l’horizon 2025, 4 millions de tonnes de maïs et 5 millions de tonnes d’huile de palme par an pour les besoins du marché sud-coréen. Les contreparties ? Encore incertaines.

«On ne sait rien dans cette affaire, et c’est bien là que le bât blesse», note un haut fonctionnaire des Nations unies en poste à Antananarivo qui a tenu à conserver l’anonymat. Le gouvernement et Daewoo affirment qu’il ne s’agit, pour l’heure, que d’une prospection. En juillet, pourtant, l’administration a demandé à ses représentants sur place de prévenir les paysans et les deux parties s’apprêtaient à signer un contrat. Tout devait se faire dans la plus grande discrétion jusqu’à la signature», explique un fonctionnaire provincial qui, lui aussi, a souhaité rester discret. C’est un article du Financial Times qui a révélé le pot aux roses en novembre Aujourd’hui encore, Daewoo et le gouvernement malgache continuent de nier l’accord. Pour la firme sud-coréenne, le contrat évoqué par la presse n’est pas encore conclu. «Nous pourrions devoir retarder notre projet d’investissement à Madagascar, essentiellement en raison de l’instabilité politique qui y règne», a même fait savoir de Séoul, le 12 février, Shin Dong Hyun, directeur général du département financement et planification de Daewoo Logistics. De son côté, le ministre malgache de la Réforme foncière, Marius Ratolojanahary, jure qu’«aucune expropriation de terrain n’est en vue». Au service des domaines, on indique que Daewoo a bien déposé une demande, mais qu’aucune réponse n’a pour l’heure été donnée. « Nous sommes dans un processus légal. La société fait sa demande ; nous l’étudions. Cela ne signifie pas que nous allons donner notre accord», assure un inspecteur. Selon lui, «la presse a dit beaucoup de mensonges sans apporter de preuves» sur cette affaire.

Toamasina (Tamatave en français), côte est du pays. La capitale économique de Madagascar - ainsi en a décidé Marc Ravalomanana après que son poulain a perdu la mairie d’Antananarivo en 2007 - ressemble plus à une ville de province qu’à un centre d’affaires. Dans son bureau austère de chef de district de Toamasina-II, une énorme circonscription qui compte 17 communes, plus de 230 000 habitants pour une superficie de 5 000 km², Philibert Randriamaharitra, nommé par le pouvoir, ne cache pas son malaise. «On ne sait rien de ce projet et on nous demande de le faire accepter par la population !» se plaint-il. «On m’a demandé d’aller voir les paysans pour leur faire accepter l’opération. Mais si j’y vais, je me fais lyncher !» Fin janvier, lors d’une manifestation des opposants au Président tenue sur la place de la Démocratie, au cœur de Toamasina, il a été nommément accusé de «vendre la terre aux étrangers»…

Une promesse à 6 milliards de dollars

Quelque 33 000 hectares de sa circonscription sont concernés par l’éventuel accord entre l’Etat et Daewoo. «Cela touche sept communes situées sur la zone littorale, indique-t-il. Les districts voisins de Brickaville et Vatomandry sont également concernés. En tout, cela représente 100 000 hectares rien que dans la région d’Atsinanana. Ce ne sont pas les meilleures terres, car il y a une couche de sable. Mais il y a du potentiel.» Il le sait parce qu’il l’a vu sur une carte. Placé dans le secret par la force des choses… «Un jour, on m’a présenté un plan détaillant les terres concernées et on m’a demandé de le signer. On ne m’a rien dit de plus. Juste que Daewoo allait introduire de nouvelles espèces, que ça allait donner du travail à la population et que la société construirait des infrastructures sociales : hôpitaux, écoles…» Les Sud-Coréens ont fait miroiter un investissement global de 6 milliards de dollars. Leur projet de gigantesque plantation doit créer 70 000 emplois dans l’ensemble du pays.

Pourtant, à Andondabe, commune située au nord du district, le projet fait l’unanimité contre lui. «On ne veut pas en entendre parler. Ici, ce sont nos terres. C’est notre seule richesse : elles nous permettent de vivre et c’est là qu’ont été enterrés nos ancêtres», affirme Jean-Denis, un paysan à la tête de la fronde. Avec son petit lopin de terre hérité de ses parents, cet homme d’une quarantaine d’années arrive à peine à nourrir ses quatre enfants et sa femme. «Si on m’enlève ça, je n’ai plus rien», assure-t-il, devant sa maison en terre. Son voisin Sylvestre est du même avis. «Jamais je n’échangerai ma terre contre un travail. Que vais-je laisser à mes enfants, après ?»

La mémoire sensible de la colonisation

Madagascar vit toujours à l’ère de l’agriculture de subsistance. «Cette région a un fort potentiel agricole, mais la plupart des paysans ne sont pas encore dans une logique de marché. Ils produisent pour se nourrir. Ils n’ont pas les moyens financiers, ni culturels, pour s’ouvrir à une économie de marché. La plupart n’ont aucune épargne, les taux de crédits sont élevés [entre 18 et 25 %, ndlr] et beaucoup sont analphabètes», indique Juscelyno Jaonina Mamitiana, directeur régional du développement durable. Ce fonctionnaire du ministère de l’Agriculture n’a, lui non plus, pas été mis au courant du mégaprojet Daewoo. «Ce genre de contrats se décide en haut lieu. C’est politique», constate-t-il, désabusé. L’idée n’est pas mauvaise en soi, pense-t-il. «Le système agricole malgache est totalement archaïque et ce ne sont pas les paysans toutseuls qui pourront le développer afin de répondre à la demande intérieure. Nous avons donc besoin d’investisseurs ayant l’argent et le savoir-faire.» Mais pourquoi négocier un tel bail dans le dos des gens ? Et pourquoi sur d’aussi énormes superficies, s’interroge-t-il dans son bureau orné du portrait présidentiel. «Ici, la terre, c’est une question sensible, poursuit-il. Les gens n’ont pas envie de revivre le calvaire de la colonisation où leurs terres ont été confisquées pour de la culture de rente qui rapportait beaucoup aux colons mais ne nourrissait pas les Malgaches.»

La comparaison n’est pas inepte. Alors que certains contempteurs de ce type d’affermage évoquent «une nouvelle forme de colonialisme», les arguments employés par ceux qui le promeuvent ressemblent à s’y méprendre à ceux des colons prétendant arriver sur des terres désertes. Car ce que ne disent ni l’Etat, ni Daewoo - dont les dirigeants ont survolé la région en hélicoptère il y a quelques mois -, c’est qu’une grande partie des terres convoitées par les Sud-Coréens sont déjà exploitées. «Il y a des milliers de familles qui y travaillent et pour qui c’est la seule source de revenu. Le problème, c’est qu’elles n’ont pas fait les démarches nécessaires pour faire titrer leur terrain», affirme Juscelyno Jaonina Mamitiana. «Pourquoi voulez-vous qu’elles le fassent ?, interroge Philibert Randriamaharitra. Depuis des générations, la terre leur appartient. Ici, on est dans la culture orale.»

En 2005, le président Ravalomanana a lancé une réforme foncière destinée à adapter l’île aux normes d’un Etat «moderne». Désormais, les agriculteurs qui exploitent de père en fils une terre sur laquelle ils n’avaient aucun droit légal ont la possibilité de la faire «certifier» grâce à une procédure simplifiée. Au service des domaines de Toamasina, on assure avoir «de nombreux dossiers en attente de règlement». Clément Ramonjiharison, chef de la circonscription domaniale, montre la pile de dossiers en attente sur son bureau. Pourtant, pour des paysans qui disposent souvent à peine d’un euro par jour pour vivre, le coût de la formalité est énorme : 50 000 ariary (20 euros) pour l’instruction du dossier, auxquels s’ajoutent les frais de déplacement des inspecteurs. «C’est cher, et de toute manière, une partie de la population rurale ne comprend pas l’intérêt de payer pour faire titrer un terrain qui lui appartient depuis cent ans», dénonce un administrateur régional qui a demandé l’anonymat.

Même sans titres de propriété, les paysans se préparent au combat contre l’expropriation. «Nous nous battrons jusqu’à la mort. La terre des ancêtres est sacrée !» s’emporte Jean-Denis. Les paysans du district de Toamasina-II sont peut-être obtus et retranchés dans leurs archaïsmes, reconnaît Philibert Randriamaharitra, mais peut-être ont-ils des raisons de se méfier. Et de citer l’exemple de ces Chinois venus dans la région récemment : «Ils sont arrivés et ont dit aux paysans : "On va vous aider à devenir plus productifs." L’idée était de passer de 3 à 9 tonnes de riz par an. Au début, les villageois étaient d’accord, parce que l’Etat leur avait dit qu’une partie de la production leur reviendrait. Mais en réalité, les Chinois voulaient tout récupérer. Ils n’étaient venus que parce qu’ils avaient besoin de 100 hectares pour leurs expérimentations.»

Mythes du passé, corruption du présent

L’affaire Daewoo n’est pas isolée : un autre investisseur étranger, la société française Assist Développement, est soupçonné de vouloir acheter les îles Nosy Hara et Mitsio, dans le nord du pays, en vue d’un vaste projet touristique. Parmi les opposants à Ravalomana, on use et abuse des arguments traditionnels : «Chez les Malgaches, il est interdit de vendre la terre aux étrangers», affirme l’historienne Lucile Rabearimanana. Du pipeau, répond Johary Ravaloson, professeur de droit à la tête d’un cabinet juridique international. Selon lui, «les Malgaches ont déjà vendu leurs terres à autrui dans le passé. La terre, ici, c’est un mythe. Un mythe qui permet de la vendre plus cher.» Et de citer en exemple les nombreuses mines données en concession à des sociétés chinoises, canadiennes, japonaises, sans pour autant provoquer de scandale… «Le problème, ce n’est pas la tradition, c’est le manque de transparence», poursuit-il, en soulignant que «le secret favorise la corruption». Une opacité qui ne peut qu’alimenter le soupçon que le président-businessman Ravalomanana «gère le pays comme sa propriété privée». Terres comprises.

mercredi 21 janvier 2009

POUR LA DÉFENSE DES VALEURS RÉPUBLICAINES

POUR LA DÉFENSE DES VALEURS RÉPUBLICAINES
ET LA CONSOLIDATION DE LA DÉMOCRATIE
A MADAGASCAR


L’instabilité politique, économique et sociale chronique à Madagascar trouve son origine dans l’absence de consensus sur les fondamentaux de la République et dans le manque d’adhésion à une vision commune. Les crises de pouvoir frappent le pays de manière cyclique. Il en résulte des incertitudes dans l’évaluation des perspectives économiques et des à-coups dans la croissance, des perturbations notables dans la vie sociale et, au total, une marche chaotique, voire à rebours, vers le progrès et le développement.

Un régime présidentiel fort qui s’appuie sur un parti présidentiel dominant toutes les institutions de l’État entraîne des excès et des abus de pouvoir, ainsi que des actes de corruption de toutes sortes. La gouvernance est caractérisée par des délits d’initié et des conflits entre les intérêts publics et les intérêts privés, jusqu’à la plus haute sphère de l’État.

On assiste à une régression de la décentralisation, tant au niveau des collectivités territoriales qu’au niveau des établissements publics. Par exemple, la désignation des organes des structures décentralisées par le pouvoir central amoindrit l’autonomie administrative, postulat de la décentralisation.

Le moment est venu de faire face au passé en toute maturité, en discuter sereinement et en faire le bilan tant politique qu’économique sans acrimonie afin de conjurer les malentendus et désamorcer les rancunes tenaces. Le moment est venu d’agir et de nous tourner résolument vers l’avenir et en toute confiance. Le moment est venu de mettre en place les structures capables d’absorber les chocs politiques et sociaux. Ces structures devraient être aptes à générer un progrès économique et social équilibré et dynamique de toutes les couches de la population et de toutes les régions de l’île. Le moment est venu d’asseoir la véritable base d’un État de droit par le biais duquel le citoyen assume ses droits et ses devoirs pour traduire l’effectivité de l’égalité de tous devant la loi. La garantie constitutionnelle et institutionnelle d'une alternance démocratique respectueuse du choix des citoyens doit être le fondement essentiel de la République, de l'État de droit et de la stabilité politique. L’urgence s’impose de partager une vision commune et un engagement fort de tous les citoyens responsables sur le futur de la Nation.

L’Unité et la solidarité nationales, conditions du développement, ne doivent pas être fragilisées à chaque soubresaut politique. Aussi, est-il impérieux de réconcilier la classe politique, pouvoir comme opposition, avec tout le peuple sans distinction en raccommodant les déchirures catégorielles et régionales tant politique qu’économique.

Pour que le pays ne soit plus l’otage de la dérive dictatoriale et despotique de ses gouvernants obligeant la population à défendre la démocratie et la liberté d’expression par la rue, l’objectif recherché est que désormais la Constitution et les institutions de la République puissent réguler et baliser l’alternance démocratique du pouvoir. Et que l’État de droit défendant l’intérêt général et la décentralisation soit effectif.
Ainsi, les organisations de la société civile signataires invitent les forces vives de la Nation à participer aux « ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA DÉMOCRATIE ET DES VALEURS RÉPUBLICAINES » les 19, 20 et 21 Février 2009 à Antananarivo pour la mise en place de structures et l’élaboration de projets de textes concrets et applicables, afin de normaliser le bon fonctionnement de la démocratie, des institutions de la République, de la décentralisation et de la saine concurrence économique.
Pour toutes informations ou suggestions contacter le mail :
converepl.madag@ymail.com .

Antananarivo, le 21 Janvier 2009


Sehatra Fanarahamaso ny Fiainam-pirenena (SEFAFI)
Madeleine Ramaholimihaso, Coordinatrice
Noro Razafimandimby

Club Développement et Ethique (CDE)
Serge Zafimahova, Président
Serge Radert, Secrétaire Général

Fédération Nationale des Organisations d’ingénieurs Malagasy (FNOIM)
Charles Rakotonirina, Président
Aubert Robinirina

Conseil National pour l’Observation des Elections (CNOE)
Dr Bruno Rakotoarison, Secrétaire Général

Conseil National Economique et Social (CONECS)
Roland Razafindramanitra, Vice-Président

Fédération des Associations professionnelles des Mines (FEDMINES)
Jeannot Andrianjafy, Président

Mutuel intersectoriel d’Appui aux Intellectuels Nationaux (MISAINA)
Jean-Louis Rakotoamboa
P/o Andry Ranivoarison

Petites et Moyennes Entreprises – Bâtiments et Travaux Publics (PME-BTP)
Bodosoa Razafimandimby

lundi 14 juillet 2008

Rappel sur la Décentralisation

Lors du Vendredi du CDE du 22 Février 2008, Benoît Girardin (Chargé d'affaires Suisse) nous a développé, le Système Politique Suisse, évoquant la DECENTRALISATION [Lire Vendredi du CDE 22/02/2008]

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Un document de la Banque Mondiale en 2004, résultat d'une étude sur l'évolution de la décentralisation à Madagascar et de ses conséquences. [lire]

lundi 11 février 2008

Les Expériences Economiques Socialistes et de La Transition des Analyses Inachevées

La domination d’une théorie classique – à définir et à connaître – a faussé la représentation de l’économie de référence, « capitaliste », a entaché l’élaboration théorique du socialisme, la construction du socialisme, la conception et la pratique des réformes.
L’économie de référence n’est pas d’abord caractérisée par le capital ni le marché, mais la création monétaire, associée à un vaste système impliquant des réalités qui échappent à la connaissance classique. Le dynamisme réalisé par l’expérience socialiste n’est pas explicable à titre principal par la planification, mais aussi d’abord par la création monétaire, dans un système qui n’avait toutefois pas mieux répondu aux enchaînements de cette nécessité. Les régimes socialistes (ou ex) réussiraient leur transformation, à condition d’affirmer une connaissance économique exacte, non-classique. Ils entreraient alors aussi sainement dans la vie démocratique à alternances électives, qui suppose des dirigeants délivrés de la hantise que la population soit décalée de leur vérité. Le succès d’une réforme correcte des expériences socialistes obligerait à son tour le « capitalisme » à se révolutionner. Car le régime dominant arrive à mettre ses maux dans la pénombre tant que les autres tentatives de développement restent sous ses épaules....lire (cliquer ici)

mercredi 16 janvier 2008

ÉLECTIONS COMMUNALES 2007

ÉLECTIONS COMMUNALES : ENJEUX POLITIQUES ET HUMAINS Par Serge Zafimahova Alors que les élections communales s’annonçaient moroses malgré le départ d’un TGV. Voilà que des petits candidats véhiculent des discours à connotation raciale en défendant le sectarisme identitaire. Ce n’est pas par ce que le führer Adolf Hitler avait un ami juif qu’il n’était pas antisémite. Ce n’est pas par ce qu’un Jean-Marie Le Pen a quelques personnes de couleur dans son entourage qu’il n’est pas raciste.......lire (cliquer ici)

mercredi 30 mai 2007

Note d’Analyse N°3 : Rapports complexes et inégaux entre les langues partenaires et la société malgache (par Gil Dany RANDRIAMASITIANA)


La tradition littéraire écrite en caractères arabico-malgaches est un héritage laissé par les
premières familles musulmanes venues dans la grande île aux 11-13e siècles. Cette orthographe,
appelée sorabe a été conservée, gardée secrète par la tribu Antaimoro (littéralement “ceux du
littoral”, ce sont en grande partie des cultivateurs) de la côte est de Madagascar.....lire

Note d’Analyse N°2 : « Elections présidentielles : résultats rapides et durables » (par Tsiresy Mahatoky)


Elections présidentielles : résultats rapides et durables ? (par Tsiresy Mahatoky*)
Pour ce qui est de la rapidité, il n’y a pas de doute possible. Jamais dans l’histoire des élections
présidentielles à Madagascar le laps de temps de temps qui s’écoule entre le dépôt du bulletin dans l’urne et la proclamation officielle de l’issue de la consultation par le juge électoral ne fut aussi court : moins de trois semaines. On ne peut que s’en réjouir. Toutefois, il faut reconnaître que cette célérité tient surtout au fait que « premier tour dia vita ». Alors il est intéressant de se demander si l’on n’a pas confondu vitesse et précipitation.....lire